Le berceau rejeté (2)

Elle devait avoir environ 11 ou 12 ans.

Ses parents au lieu de lui acheter des meubles de chambre adaptés à son âge, on fait le choix de lui donner les leurs. Pas des meubles neufs pour elle. comme si sa chambre était un fourre-tout. Et elle, était au milieu de ce fourre-tout. Au milieu des meubles que ses parents ne voulaient plus.

Quelques mois plus tard, bien plus tard. Elle eut enfin des meubles d’adolescente. Un acte anodin pour eux, qui ne l’était pas pour elle. Il avait un sens grave pour elle. Elle était là mais n’avait pas beaucoup d’importance. Elle était un truc en trop. Pas banal pour une fille unique. Non, elle n’était pas la princesse à son papa. Pas du tout.

Sa mère aurait voulu retravailler après la naissance de cette enfant. Mais le père ne voulait faire aucun effort, il aurait fallu aller la déposer chez une nourrice, la reprendre chez la nourrice et s’occuper d’elle en attendant le retour de la mère. Mais lui, il voulait sa tranquillité, ne pas être dérangé. s’occuper d’elle oui mais à petites doses, il ne fallait pas trop en demander.

Alors la mère trouva une autre option. Elle demanda aux grands-parents paternel qui habitait dans la même ville, si ils voulaient bien la garder, en compensation la mère leur proposa de les rémunérer. Mais la réponse fut un NON catégorique. Ils ne la garderaient pas en nourrice. Alors que ses grands-parents là, garder déjà à temps plein une autre de leur petite-fille gratuitement et elle, elle était accueilli à bras ouverts. Mais pas de place pour elle, une fois encore elle était de trop. Rejeté.

Elle était la fille de ce père qui ne voulait pas d’elle. Et les parents de celui-ci ne voulaient pas d’elle. Une enfant qui n’avait pas de place.

Ironie du sortilège, son père n’était guère apprécié de ses parents. Cela n’a pas aidé mais ce n’était pas une raison pour ignorer cette enfant. Les injustices et différents familiaux excitaient déjà depuis longtemps, son père était la bête noire. Lui même rejeté. Ses parents préféraient son frère et sa sœur. Il était le fils qu’ils ne voulaient pas. Elle n’était qu’une continuité de lui que les grands-parents ne voulait pas.

Alors sa mère ne travaillerai pas et la garderai.

Un impact énorme dans la vie de cette mère. Il n’ y avait qu’elle qui aimait cette petite fille. Et en tant que femme, elle venait de perdre son indépendance financière. Le début d’une fracture ouverte qui allait devenir béante.

Des mots se réveillent

Des mots se sont réveillés sur des chansons d’Isaac GRACIE https://www.isaacgraciemusic.com

Paroles 1 : Dans tes yeux je ne vois que du vide autant qu’il y en a dans mon cœur. Et je cherche pourquoi nous étions ensemble. Je ne sais pas à quel moment j’ai cessé de t’aimer. Toi surement plus tôt que moi, c’est une évidence. Tu aimes les oiseaux et tu m’as mise en cage. J’ai failli mourir et tu as ouvert la porte mais bien trop tard. Mes ailes atrophiés et mes rêves enfuient, voler est devenu difficile. Réapprendre ce que je suis, mais bien trop de temps est passé et je crois qu’il est un peu trop tard.

Paroles 2 : Je suis morte ce jour d’octobre où l’on m’a annoncé ta mort. Tout l’amour est parti avec toi. Ce jour là moi aussi j’ai voulu mourir tellement la douleur était insupportable. Je voudrai encore te serrer, sentir à quel point nous nous aimions. Revoir tes yeux brillaient en me regardant. De nouveau entendre mon cœur battre.

Paroles 3 : Toi tu es mon combat, chaque jour je reste en vie pour toi. Tu n’imagines même pas cela. Je suis heureuse à travers toi, il ne me reste plus que ça. Je n’existe plus vraiment. Chacun de tes rires réchauffe mon cœur embaumé. Nous avons tellement traversé de déserts, partagé des douleurs, fracassés par la vie. Je partage tellement avec toi mais j’ai affreusement mal.

POEME a16

APOCALYPSE NOW

pierre

Tiré un trait,
le passé rogné.
Tue l’illusion,
c’est une émulsion.
Vision de haine,
restons nous même.
Le temps passe, efface,
pas encore assez de carnages.
Des paroles immondices,
demeure la sale bêtise.
Pas de tri fusion,
mais plutôt un tri division.
Vertige des sommets,
un coup de balai.
Assommé, dégoûté,
tout ça tire au violet.
Être un moineau,
pour virer vers le haut.
Terre et hommes de feu,
qu’est-ce que j’y peux ?
V.D.B